« Aram Clinic tient à vous informer ses patients qu’elle ne fournit pas d’organes pour les greffes médicales. En effet, nous encourageons vivement nos patients à envisager la possibilité d’un don d’organe provenant d’un proche. »
La greffe du rein en Turquie est une intervention chirurgicale par laquelle un rein sain est prélevé sur une personne donneuse, puis transféré à une personne souffrant d’une insuffisance rénale terminale.
Les principales fonctions des reins sont de contrôler le volume et la composition des liquides dans l’organisme et d’éliminer les substances nocives produites par le métabolisme. Lorsque les reins ne sont plus en mesure d’assurer ces fonctions, on parle d’insuffisance rénale.
Insuffisance rénale : c’est quoi ?
L’insuffisance rénale peut être de deux types :
L’insuffisance rénale aiguë
C’est une atteinte soudaine des reins, qu’elle soit organique ou fonctionnelle, qui, dans certains cas, peut être réversible avec un traitement approprié :
L’insuffisance rénale chronique
Le déclin progressif de la fonction rénale qui peut être causé par le développement d’une insuffisance rénale aiguë ou, comme c’est plus fréquent, par un large éventail de néphropathies (chroniques) à évolution lente.
Lorsque les reins perdent leur fonction de manière permanente et irréversible, comme c’est le cas dans l’insuffisance rénale chronique, les liquides ne sont plus filtrés et éliminés dans la mesure nécessaire et les déchets s’accumulent, ce qui entraîne de graves dommages pour l’ensemble de l’organisme.
La perte grave et irréversible de la fonction rénale, connue sous le nom d’insuffisance rénale terminale, peut être remplacée par une procédure « artificielle » de filtration du sang, l’hémodialyse. Cependant, ce type de traitement est partiel et peut être inconfortable ainsi qu’handicapant pour le patient. C’est pourquoi, lorsque cela est possible, la greffe du rein est le traitement de premier choix pour les personnes de tous âges souffrant d’insuffisance rénale chronique. La transplantation rénale est le meilleur traitement de remplacement de la fonction rénale qui puisse assurer une survie prolongée.
Les symptômes de l’insuffisance rénale aiguë sont les suivants : diminution des mictions, rétention d’eau, gonflement des jambes, des chevilles et des pieds, somnolence, essoufflement, fatigue, confusion mentale, convulsions.
Les symptômes de l’insuffisance rénale chronique apparaissent au fil du temps, souvent lorsque les dommages sont irréversibles, et comprennent : nausées et vomissements, perte d’appétit, fatigue, hypertension, essoufflement, gonflement des chevilles et des pieds, réduction de la miction (diminution de la quantité d’urine), troubles du sommeil et confusion mentale, convulsions.
Le diagnostic de l’insuffisance rénale peut être établi par des analyses de sang et d’urine. Une échographie des reins et éventuellement une biopsie rénale peuvent être nécessaires pour identifier la cause de la maladie rénale.
La prévention active joue un rôle décisif pour lutter efficacement contre la maladie de plus en plus fréquente qu’est l’insuffisance rénale. Il est donc conseillé d’effectuer des bilans de santé, des analyses de sang et d’urine, d’adopter un mode de vie sain, de limiter la consommation de sel, d’éviter de fumer, de faire de l’exercice régulièrement et de contrôler le diabète et l’hypertension.
Quand une greffe du rein est-elle nécessaire ?
L’inscription sur la liste d’attente pour une transplantation rénale est indiquée chez les patients sous dialyse et chez les patients dont la fonction organique est gravement altérée avant même qu’ils aient besoin de commencer un traitement par dialyse.
Actuellement, l’âge avancé ne constitue pas une contre-indication absolue à la transplantation. Toutefois, la condition physique doit être suffisamment bonne pour supporter les effets de l’anesthésie générale et de la chirurgie.
La greffe des reins ne peut être effectuée si le receveur potentiel souffre d’une grave maladie du foie, du cœur ou des poumons, d’une tumeur ou d’une infection en cours.
Certains troubles qui empêchaient auparavant la greffe rénale (contre-indications absolues) sont désormais considérés comme des contre-indications relatives.
Les personnes souffrant de diabète de type 1 peuvent également être candidates à une transplantation simultanée pancréas-rein ou à une transplantation séquentielle pancréas-rein.
Il en va de même pour la greffe combinée d’un foie et d’un rein, qui est généralement indiquée en cas de maladie étendue des deux organes.
Le choix de la Turquie pour faire greffe du rein est très fréquent lorsque le délai d’attente de la réalisation de l’opération est long.
En effet, la greffe du rein en Turquie ne nécessite que l’accord du donneur qui doit être proche du patient et biocompatible. Le prix de la greffe du rein en Turquie est notamment un des facteurs qui booste ce choix. Le cout est toujours inférieur à celui en France ou en Afrique.
Comment se déroule une greffe du rein ?
En Turquie, l’opération peut être réalisée par laparoscopie (technique peu invasive avec de petites incisions) ou par voie ouverte (chirurgie traditionnelle nécessitant des incisions plus larges et plus profondes).
Après son prélèvement, le rein est conservé dans un réfrigérateur spécial et transporté rapidement vers un centre de transplantation pour être implanté chez un patient compatible. Le jour de l’opération, le greffé reçoit des médicaments anti-rejet pour inhiber l’action du système immunitaire (immunosuppresseurs).
Combien de temps vit-on après une greffe du rein ?
Un an après la transplantation, environ 95 % des receveurs de rein sont encore en vie. Le pourcentage de reins transplantés qui fonctionnent encore est de 1,5 %.
- Pour les reins de donneurs vivants, environ 95 %.
- pour les reins de donneurs décédés, environ 90%.
Par la suite, environ 3 à 5 % des reins de donneurs vivants et environ 5 à 8 % des reins de donneurs décédés cessent de fonctionner chaque année. Parfois, les reins transplantés fonctionnent pendant plus de 30 ans.
Les personnes ayant un rein greffé peuvent généralement mener une vie normale et active.
La période postopératoire
L’opération de greffe d’un seul rein dure environ 3 heures, plus le temps nécessaire à l’induction de l’anesthésie et au réveil. Dans certains cas, le patient peut avoir besoin d’être admis temporairement dans l’unité de soins intensifs, mais dans la plupart des cas, il retourne dans le service d’hospitalisation après l’opération.
Dans le cas de la dialyse péritonéale, le cathéter de dialyse est retiré pendant l’opération. Au réveil, les éléments suivants seront en place : drainage chirurgical, cathéter vésical, cathéters de perfusion veineuse, parfois oxygénothérapie.
Dans les jours qui suivent, le traitement par dialyse devra peut-être être poursuivi, des perfusions seront administrées et le traitement immunosuppresseur sera poursuivi.
En raison de la forte immunosuppression, le patient sera placé dans une chambre isolée des autres patients, et ne pourra recevoir la visite que d’un seul membre de sa famille à la fois, en portant un masque, une blouse, une casquette et des couvre-chaussures fournis par l’établissement de soins pour éviter d’éventuelles infections.
Le séjour à l’hôpital ou la clinique en Turquie dure environ 10 jours. Après la sortie, le patient devra se rendre en consultation externe une fois tous les 21 jours, puis de moins en moins souvent. En plus de ces examens, des échantillons de sang seront prélevés pour vérifier la fonction rénale et le dosage des immunosuppresseurs, afin d’optimiser le dosage actuel.
Dès la transplantation et pendant les trois premiers mois, le patient doit porter un masque et respecter des règles d’hygiène particulières.
La vie après une greffe du rein en Turquie
Un mode de vie sain avec une activité physique modérée (au moins une demi-heure de marche par jour), un apport hydrique suffisant et une alimentation équilibrée sont tout aussi importants pour le fonctionnement du rein transplanté que le traitement médicamenteux lui-même. Le respect du traitement prescrit, aux moments et de la manière indiqués par le néphrologue, est essentiel.
Afin de minimiser le risque de complications, il est recommandé d’arrêter de fumer, de manger sainement, de perdre du poids en cas de surpoids ou d’obésité, de prendre des précautions pour éviter les infections, notamment en ne fréquentant pas les lieux fermés, bondés ou peu hygiéniques, d’éviter l’utilisation d’anti-inflammatoires, de faire de l’exercice régulièrement, de contrôler sa tension artérielle et sa glycémie afin de maintenir l’organe transplanté en bon état le plus longtemps possible.
Vous souhaitez savoir plus sur la greffe du rein en Turquie ? N’hésitez pas à nous contacter via le formulaire ci-dessous.